Fontenay-aux-Roses
invectiver ou claquer la porte..... Une drôle de conception du débat.
Nucléocrates fontenaisiens de gauche :
Cela se passe à Fontenay-aux-Roses, lors de la séance du conseil municipal du 9 Juin 2011.
J’expose – ou plutôt j’essaie d’exposer – au nom du groupe Europe Écologie-les Verts les raisons pour lesquelles la ville pourrait et devrait profiter de l’ouverture du marché de l’énergie pour choisir un fournisseur d’électricité non-nucléaire qui de plus aurait la forme d’une coopérative d’intérêt général ; ce qui permettrait de promouvoir l’économie sociale et solidaire dans le domaine de l’énergie. J’ajoute qu’un tel choix serait hautement symbolique : Fontenay est, hélas, le berceau de cette industrie mortifère qu’est la production d’électricité nucléaire. Imaginez qu’elle soit une des premières en France à renoncer à ce mode d’énergie pour le photovoltaïque, le petit éolien et le petit hydraulique.
Je tente d’exposer tout cela. Le président du groupe communiste, nucléocrate convaincu et agressif, ne veut ni l’entendre, ni qu’on l’entende. Il cherche à couvrir ma voix. Il crie au scandale, invective, des invectives qui frisent l’insulte. J’essaie malgré tout de poursuivre et d’expliquer pourquoi EDF qui mégote sur la sécurité, pratique la sous-traitance à grande échelle n’est pas un fournisseur satisfaisant sous le rapport des exigences sociales et environnementales. J’ai bien du mal à le faire, le président du groupe PC hurlant de plus en plus fort et le maire, président de séance me pressant de terminer mon intervention.
Il faut préciser que ce parti pris nucléocrate primaire est une spécificité regrettable du PC de Fontenay. Dans le département comme au national, les positions sont plus nuancées et plus diverses.
Cela se passe à Fontenay-aux-Roses, lors de la séance du conseil municipal du 9 Juin 2011.
J’expose – ou plutôt j’essaie d’exposer – au nom du groupe Europe Écologie-les Verts les raisons pour lesquelles la ville pourrait et devrait profiter de l’ouverture du marché de l’énergie pour choisir un fournisseur d’électricité non-nucléaire qui de plus aurait la forme d’une coopérative d’intérêt général ; ce qui permettrait de promouvoir l’économie sociale et solidaire dans le domaine de l’énergie. J’ajoute qu’un tel choix serait hautement symbolique : Fontenay est, hélas, le berceau de cette industrie mortifère qu’est la production d’électricité nucléaire. Imaginez qu’elle soit une des premières en France à renoncer à ce mode d’énergie pour le photovoltaïque, le petit éolien et le petit hydraulique.
Je tente d’exposer tout cela. Le président du groupe communiste, nucléocrate convaincu et agressif, ne veut ni l’entendre, ni qu’on l’entende. Il cherche à couvrir ma voix. Il crie au scandale, invective, des invectives qui frisent l’insulte. J’essaie malgré tout de poursuivre et d’expliquer pourquoi EDF qui mégote sur la sécurité, pratique la sous-traitance à grande échelle n’est pas un fournisseur satisfaisant sous le rapport des exigences sociales et environnementales. J’ai bien du mal à le faire, le président du groupe PC hurlant de plus en plus fort et le maire, président de séance me pressant de terminer mon intervention.
Il faut préciser que ce parti pris nucléocrate primaire est une spécificité regrettable du PC de Fontenay. Dans le département comme au national, les positions sont plus nuancées et plus diverses.
Nucléocrates de droite, de Fontenay et d’ailleurs…
Reconnaissons qu’à Fontenay-aux-Roses, les groupes de droite sont restés en retrait lors de cet affrontement entre EE-LV et PC fontenaisien du 9 juin. D’ailleurs dans leurs blogs, s’ils se réjouissent des « fêlures » dans la majorité (ce qui est de bonne guerre), leurs commentaires n’ont pas été en faveur de l’attitude du président du groupe PC. Bien sûr, ils ont joint leurs voix aux nucléocrates fontenaisiens de gauche pour rejeter la proposition d’Europe Ecologie – Les Verts de se fournir en électricité non-nucléaire auprès d’une SCIC comme Enercop par exemple.
Au niveau national, il n’en va pas de même et l'intolérence est aussi de mise.
Lors de l’enregistrement d’une émission pour Capital qui devait être diffusé le 19 juin, Eric Besson a refusé de dialoguer avec le journaliste Guy Lagache après que celui-ci lui ait proposé d’entendre le témoignage d’un sous-traitant sur les failles de la sûreté dans les installations nucléaires. Eric Besson s’est levé, a arraché son micro, pris son verre d’eau et est parti en disant « Je vous laisse, je me casse ». Selon certaines sources, il aurait ajouté « fais chier ». Après audition répétée de la vidéo diffusée sur internet, je n’ai pas entendu cette remarque. Bref, toute grossièreté mise à part, le ministre s’est contenté de claquer la porte. Mais le résultat est le même, l’antinucléaire ne s’exprimera pas. Au national comme au local, c’est la même intolérance.
Heureusement, l’inquisition et le goulag n’existent plus aujourd’hui.
Reconnaissons qu’à Fontenay-aux-Roses, les groupes de droite sont restés en retrait lors de cet affrontement entre EE-LV et PC fontenaisien du 9 juin. D’ailleurs dans leurs blogs, s’ils se réjouissent des « fêlures » dans la majorité (ce qui est de bonne guerre), leurs commentaires n’ont pas été en faveur de l’attitude du président du groupe PC. Bien sûr, ils ont joint leurs voix aux nucléocrates fontenaisiens de gauche pour rejeter la proposition d’Europe Ecologie – Les Verts de se fournir en électricité non-nucléaire auprès d’une SCIC comme Enercop par exemple.
Au niveau national, il n’en va pas de même et l'intolérence est aussi de mise.
Lors de l’enregistrement d’une émission pour Capital qui devait être diffusé le 19 juin, Eric Besson a refusé de dialoguer avec le journaliste Guy Lagache après que celui-ci lui ait proposé d’entendre le témoignage d’un sous-traitant sur les failles de la sûreté dans les installations nucléaires. Eric Besson s’est levé, a arraché son micro, pris son verre d’eau et est parti en disant « Je vous laisse, je me casse ». Selon certaines sources, il aurait ajouté « fais chier ». Après audition répétée de la vidéo diffusée sur internet, je n’ai pas entendu cette remarque. Bref, toute grossièreté mise à part, le ministre s’est contenté de claquer la porte. Mais le résultat est le même, l’antinucléaire ne s’exprimera pas. Au national comme au local, c’est la même intolérance.
Heureusement, l’inquisition et le goulag n’existent plus aujourd’hui.
Dimanche 24 Juillet 2011
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